La bataille de Kapyong (du 23 au 25 avril 1951) est une bataille de la guerre de Corée au cours de laquelle les forces des Nations Unies, largement en infériorité numérique, ont freiné l’avancée des communistes vers Séoul, la capitale sud-coréenne. L’avancée chinoise faisait partie d’une offensive à l’échelle de la Corée dans le but de détruire les forces de l’ONU et de regagner le terrain perdu lors de la première contre-offensive de l’ONU à l’hiver 1951. L’un des objectifs était de reprendre Séoul, mais l’offensive avait un but et une portée bien plus larges. Une poignée de soldats canadiens volontaires faisaient partie de cette force des Nations Unies. Considérablement inférieur en nombre, peut-être cinq contre un, les Canadiens et leurs alliés ont combattu un assaut nocturne massif des troupes chinoises. Si Kapyong était tombé, cela aurait ouvert une grande brèche dans les lignes de l’ONU, mettant en danger Séoul et la stabilité de l’ensemble des défenses du Commandement des Nations Unies. Mais Kapyong n’est pas tombé cette nuit-là, en grande partie grâce à ces soldats canadiens. Ils étaient des membres du 2e Bataillon, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (2PPCLI). Ils constituaient l’avant-garde de la Force spéciale de l’Armée canadienne recrutée spécifiquement pour le service pendant la guerre de Corée. Le reste de la force, la 25e Brigade d’infanterie canadienne, arrivera en Corée en mai 1951 après s’être entraîné à Fort Lewis. L’avance chinoise fut stoppée grâce à la résistance des Canadiens, ainsi qu’aux efforts du 3e Bataillon du Royal Australian Regiment (dont la colline fut conquise la nuit précédant l’attaque contre les Canadiens), de l’artillerie néo-zélandaise et d’une unité de chars américains. Ces quatre unités ont ensuite reçu la Presidential Unit Citation pour leur défense de la vallée de Kapyong. Photo - Merci au MCG - CWMMCG ARCH PHOTOS 52A 5 1.84 |