Jeux de guerre explore comment les guerres ont façonné les jeux auxquels les gens jouent à la maison et comment les jeux ont été utilisés pour développer des tactiques et s’entraîner pour des conflits du monde réel.

Les jeux de guerre sont aussi anciens, variés et complexes que la guerre elle-même.

Au fil des siècles et dans le monde entier, les planificateurs militaires ont développé des jeux pour relever les défis et perfectionner les tactiques. Beaucoup de jeux auxquels nous jouons à la maison, des échecs aux batailles multijoueurs en ligne, ont été façonnés par des conflits contemporains et historiques.

Dans cette introduction complète aux jeux de guerre, découvrez comment les jeux – des champs de bataille sur table aux simulations numériques – ont été utilisés pour former le personnel militaire. Explorez les liens entre les conflits militaires et les jeux populaires. Écoutez les points de vue stimulants de joueurs professionnels, de chercheurs, de concepteurs et de vétérans.

La guerre n’est pas un jeu. Pourtant, les jeux de guerre offrent un aperçu de notre relation avec les conflits armés réels et virtuels.

Le 19 juin 1941,  l’Armée canadienne a créé une unité spéciale pour documenter le rôle du Canada dans la Seconde Guerre mondiale. Les soixante-seize photographes et caméramans de cette unité  veillaient à ce que la guerre soit racontée d’un point de vue canadien. L’unité était chargée de « fournir du matériel d’information et d’inspiration pour le maintien du moral du public et la stimulation du recrutement » et de maintenir « les efforts de guerre du Canada devant [...] le monde.

Les soixante-seize photographes ont été recrutés de partout au Canada et ont couvert tous les aspects de la guerre. Cependant, un membre de l’unité mérite une attention particulière. La sergente Karen Hermiston, surnommée « Hermie », était la seule femme photographe de l’armée à servir à l’étranger. Après s’être enrôlée dans le Service féminin de l’Armée canadienne (CWAC) en 1941, Hermie s’est « souvent fait dire qu’il y avait des choses qu’une fille ne pouvait pas faire ». Cela ne l’arrêterait pas; elle les a faites quand même.

Pendant son service outre-mer, Hermie a couvert les blessés transportés par avion à Swindon, est allée dans les salles d’opération, a photographié des tombes pour la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth et a volé dans toute l’Europe pour documenter les activités de ses collègues CWAC. La petite photographe de 5'2 a gagné le respect de ses camarades masculins et a défié les stéréotypes de genre fortement ancrés.

Le 5 août 2010, l’hélicoptère Chinook du capitaine Fielding a été frappé par des tirs ennemis à Panjwayi, en Afghanistan, ce qui a provoqué l’explosion du réservoir de carburant et rendu l’avion presque inopérable.

Avec l’hélicoptère en flammes et le cockpit se remplissant rapidement de fumée, le capitaine Fielding a pris la décision urgente d’atterrir en territoire ennemi plutôt que de voler vers une zone d’atterrissage amie. Son courage exceptionnel et son dévouement au devoir lui ont permis d’effectuer un atterrissage d’urgence, puis de diriger l’évacuation de l’avion en feu. Ses actions ont sans aucun doute sauvé la vie de son équipage et de ses passagers ce jour-là.

Les Amis saluent le capitaine William Fielding.

Décerné le: 12 août 2011

Date de mise en vigueur: 26 janvier 2012

Construit à Sorel (Québec) pour la Royal Navy, le NCSM BITTERSWEET a été remorqué jusqu’à Liverpool (N.-É.) afin de ne pas être pris dans les glaces pendant plusieurs mois. Elle fut mise en service sous le nom de HMS BITTERSWEET à Halifax, en Nouvelle-Écosse, le 23 janvier 1941, et le 5 mars, elle part avec le convoi HX 113 pour la Tyne au Royaume-Uni. Du 1er avril au 6 juin, les derniers travaux sont achevés et elle est mise en service dans la Royal Navy le 15 mai 1941. Après des exercices de préparation au combat à Tobermory, elle quitta pour l’Islande le 27 juin, après avoir été affecté au Newfoundland Command.

Le 15 mai 1941, avec dix autres corvettes de la classe Flower, elle fut prêtée à la Marine royale du Canada et affectée à la Force d’escorte de Terre-Neuve (NEF) en juin 1941. Elle a servi d’escorte océanique jusqu’en décembre 1941. Le 31 décembre 1941, elle arriva à Charleston, SC, pour un radoubage qui comprenait une extension du gaillard d’avant.. En mars 1942, après avoir repris ses fonctions, elle rejoint plusieurs groupes d’escorte dans le cadre de la Force d’escorte de l’océan central (Mid-Ocean Escort Force) et sert avec eux jusqu’en octobre 1943 avant de partir pour un autre radoubage. Sa dernière escorte de convoi océanique a eu lieu en octobre 1944.

Après un autre radoubage, le BITTERSWEET a repris brièvement ses fonctions au sein de la Force d’Halifax avant d’être transféré à la Force de Sydney. Elle est demeurée avec la Force  de Sydney pour le reste de la guerre.

De juillet 1941 à mai 1945, le BITTERSWEET effectue des tâches d’escorte dans plus de 50 convois. L’une de ses escortes de convoi les plus périlleuses fut l’ONS 192 dans lequel sept navires furent perdus. Retourné à la Royal Navy après la guerre, il est retirée du service en juin 1945.

Grâce à la générosité et aux efforts de nos membres, les Amis continuent d’appuyer le Musée canadien de la guerre en faisant un don de 100 000 $.

En consultation avec le musée et le conseil d’administration des Amis, la contribution des Amis pour l’année fiscale 2023-2024 appuiera les projets suivants :

Ligne d’approvisionnement

Artiste en résidence pour l’exposition « Outside the Lines ».

Stationnement pour anciens combattants

Les Amis se réjouissent de voir ces initiatives se concrétiser et contribuer à la mission du Musée canadien de la guerre.

Un grand merci à vous tous, nos membres et nos donateurs, pour votre soutien.